3ème étape de Figeac à Espagnac

 Vendredi 20 Mai 2011

Kilométrage : 21 kms          Hébergement : Gîte communal d’Espagnac

Petit Déjeuner à 6 H 55, un couple part déjà, il faut dire que le temps est super, un ciel clair et déjà ensoleillé.

Après un bon petit déjeuner, départ à 7 H 40 . Nous sommes vite rattrapés par les bretons à Faycelles, premier village. A l’épicerie pas grand-chose d’intéressant pour emmener à part des biscuits. Le groupe breton tarde à se regrouper car certains ont attendu à l’entrée de Faycelles. Nous les laissons sonner le rassemblement.

Nous repartons mais vite rejoints par le groupe. Comme ils sont bavards, ils font une pause pour tailler une bavette avec un couple de paysans. Nous  les laissons bavarder pensant être rejoints plus loin. Manque de chance, nous arrivons à l’embranchement de la variante du Célé au mas de la Croix. Nous ne reverrons plus nos bretons. Dommage car ils étaient super sympas.

Le chemin vers la vallée du Célé commence par un sous bois très agréable puis du bitume jusque Béduer. Nous passons sous le château de Béduer qui est une ancienne forteresse. Au village, l’épicière  très gentille nous offre des fruits parce que nous sommes pèlerins, elle est anglaise et drôle.

Après une pause limonade, nous rejoignons le chemin en contrebas de l’église, nous manquons presque le sentier qui descend en sous bois vers le Célé, passage d’une centaine de mètres très boueux. Il nous faut marcher sur les côtés glissants. Long chemin plat à une centaine de mètres du Célé jusque Boussac. Petite pause près du Célé.

Avant le pont de Boussac, une cabane de randonneurs mais qui a malheureusement été vandalisée. Nous traversons le pont sur le Célé   pour rejoindre Boussac.L’église est fermée. Le chemin monte en face de l’église pour rejoindre la crête sur le Causse. Nous longeons le Célé sur les hauteurs avant de redescendre sur la route en contrebas.  Après quelques kilomètres sur le bitume nous arrivons à Corn.

A Corn, nous remontons vers l’église par des voyettes. Corn fut jadis fortifié, il devrait y avoir des grottes mais pas le temps de les chercher. Redescente vers la route où un petit pont nous amène sur l’autre rive du Célé.

Nous allons longer le cours du Célé par un chemin champêtre heureusement ombragé par des buis.  Nous prenons sur la gauche une route qui monte sur le causse et qui nous fait passer sous le château Goudou. Arrêt pour  déjeuner et retirer les chaussures, pas très longtemps car il fait très chaud et rien n’est prévu pour s’asseoir à l’ombre. Quelques maisons mais pas âme qui vive.

Après la pause, nous repartons sur une route de bitume et par une chaleur accablante mais heureusement, nous prenons sur la droite une sente ombragée qui descend vers le Célé que nous rejoignons au niveau du pont de Ste Eulalie. Avant le pont dernière pause. Après 5 mn, nous repartons et traversons une forêt impressionnante car les arbres sont couverts de mousse leur donnant un aspect fantomatique.

Nous arrivons après 25 kms à Espagnac par le haut du village,  directement sur le portail sous une tour vestige du prieuré. Le gîte communal se situe dans cette tour. Un autre pèlerin nous indique qu’il faut s’adresser à la mairie pour la réservation.

En attendant l’ouverture de la mairie qui se situe juste à côté de la tour, nous jetons un coup d’œil à l’entrée du prieuré, puis au cimetière à côté de l’église un peu curieux par la juxtaposition de tombes récentes et d’autres très vieilles. Les emplacements sont à peine délimités, à plusieurs reprises nous nous surprenons à marcher sur une tombe.

Dès l’ouverture de la mairie, nous rencontrons l’employée très sympathique qui nous explique le fonctionnement du gîte et  des repas à prendre au restaurant d’à côté qui fait partie des bâtiments restants du prieuré.

Nous prenons possession de notre chambre au 2ème étage de la tour. Tout le confort indispensable. 3 couchages avec 2 lits superposés et toilettes avec WC.

Au rez-de-chaussée, une cuisine est à disposition des pèlerins et une petite cour avec table de pique-nique.

Après les douches, nous sortons visiter le village. Le chemin a failli se terminer pour moi, car au débouché de l’escalier sous la tour, une voiture qui s’engouffre à grande vitesse sous le porche me frôle à 10 cm.

La visite du village, très joli, est rapide car il est tout petit. A l’ouverture de l’auberge, nous en profitons pour aller nous désaltérer. La patronne nous explique que le repas pour ceux qui l’ont commandé sera apporté au gîte dans la cuisine ou dans la cour selon le temps. A moins de 6 pèlerins, le restaurant n’ouvre pas. Elle est aubergiste mais aussi exploitante agricole, elle nous montre la distinction qu’elle a perçu pour son activité.

Avant le repas, nous continuons la visite. Nous n’avons pas été tentés par la visite guidée faite par Mme Bonzani car elle a paru antipathique à Andrée qui jetait un coup d’œil plus en avant.

Au repas, 1ère rencontre avec des pèlerins que nous reverrons tout au long du Célé : un couple de la région de Cholet dont le mari passionné d’apiculture, impressionne par ses connaissances du monde des abeilles et un autre pèlerin qui, seul, parcourt le chemin pour la 2ème fois.

Le repas, copieux, servi à l’heure dite dans la cour se passe très agréablement.

Pour le lendemain, particularité : l’auberge est ouverte dès 6 heures (pratiquement à partir de minuit selon la patronne). Nous montons nous coucher tôt car il reste le rapport à faire.