Le chemin de Compostelle – Via Podensis (par le Puy en Velay)

10ème étape de Conques à Decazeville

Vendredi 28 Mai 2010

Kilométrage : 24 kms          Hébergement : Chez Corinne la pélerine à Decazeville quartier St Roch

Nous nous mettons en route au départ de Conques à 7 H 45 après le petit déjeuner. Beaucoup de pèlerins partent à cette heure là.

Nous descendons la ville par les ruelles pavées. Nous passons la porte du Barry et arrivons au pont des Roumieux (qui veut dire pèlerins) au dessus du Dourdou (petit cours d’eau).

Après le pont, encore quelques mètres et nous prenons le sentier qui mène à la Chapelle Ste Foy. Chapelle que nous avons passé rapidement, ne sachant pas que c’était la Chapelle Ste Foy, nous pensions qu’elle se trouvait sur le plateau.

Assez difficile le sentier grimpe pendant 30 minutes et fait 1,5 kms, nous arrivons sur le plateau et nous décidons de prendre la variante qui passe par Noailhac. Par l’autre chemin, le terrain est plus vallonné et est plus long de 2 kms. L’inconvénient c’est que nous marchons sur la route goudronnée.

A midi, nous sommes à la jonction des deux chemins. Nous continuons par des sentiers à travers champs puis de nouveau le bitume sur les hauts de Decazeville. Cette ville est toute en longueur. Il faut beaucoup de temps avant de descendre vers la ville.

Dans Decazeville, direction de Livinhac le Haut. Je commence à chercher de quoi nous loger en appelant les divers gites connus. La gérant du gîte communal de Livinhac pense avoir 2 places libres mais elle n’est pas sur place. Elle me rappelle pour me dire qu’elle a rejoint le gîte et que les places ont été attribuées.  Comme je lui dis que je ne trouve rien, elle me conseille de rester où je suis c’est à dire au gîte chez « Corinne la pèlerine » devant la chapelle St Roch.

Andrée me rejoint peu de temps après, ses pieds lui font de plus en plus mal. Je peux lui dire qu’elle est arrivée.C’est la fin de l’étape du jour.

Chez Corinne le Pèlerine, l’ambiance est plutôt écologiste avec une tendance ésotérique. Dans l’entrée est installée une sellette avec la vierge et des bougies.

Le fils de Corinne nous montre notre chambre, déjà une chambre est occupée. Pour nous c’est la chambre entre la douche et les WC. Au milieu, un couloir avec 2 lavabos pour notre toilette.

La douche est correcte, les wc sont des toilettes sèches. Surprenant mais bon pour une nuit nous serons bien obligés de nous en contenter.

Etant donné l’état des pieds d’Andrée nous décidons d’arrêter le périple, l’objectif permier est atteint puisque nous avons dépassé Conques. J’appelle la malle postale pour nous rapatrier vers le Puy en Velay. Mais une seule place est dispo, possible sans doute d’en avoir une 2ème, et comme la malle postale ne travaille que jusqu’à Conques, il faut nous présenter à la sortie de Conques devant le parking le lendemain à midi.

Le repas du soir se passe bien, nous essayons de trouver un moyen de rejoindre Conques mais Corinne nous explique que pour aller à Conques, il n’y a pas de taxi.

A nous de nous débrouiller pour rejoindre Conques.